Costume, cravate, moustache, le jeune Paco Rabanne pose sagement au côté d’une mannequin vêtue d’une robe de métal sous l’œil de Lionel Kazan.
En février 1966, les Douze robes importables en matériaux contemporains du jeune couturier défilent sur la musique du Marteau sans maître de Pierre Boulez. En lieu et place de fils et de tissus, des vis et des rivets, des plaques métalliques ou des pastilles plastiques.
Futuriste, « métallurgiste » (dit Gabrielle Chanel), excentrique, avant-gardiste… le couturier, né le 18 février 1934 en Espagne et décédé le 3 février 2023, laisse un héritage inégalé.